Droit à l’échec … ou droit à l’innovation ?

Est-ce que le droit à l’erreur existe dans votre entreprise voire même l’autorisez-vous ? Acceptez-vous vos erreurs ? Acceptez-vous celles des autres ? comment réagissez-vous quand un projet échoue ? Etes-vous tolérant envers vous-même ?Les relations humaines, le marketing et la communication sont des séries de réussites, de tentatives et d’échecs ?

Je n'ai pas échoué, j'ai simplement trouvé 100 00 façons de ne pas y arriver disait Thomas Edison.

Après un échec comme une réussite, il faut comprendre ce qui a permis ce résultat pour l’améliorer. On apprend d’ailleurs plus des échecs que des réussites car les résultats d’un succès biaisent l’analyse portée. Il faut accepter la critique., car c’est bien là que tout commence ; avec soi-même.

Eviter l'échec qui paralyse

Je le vois avec mes enfants, ils préfèrent ne pas tenter pour ne pas être réprimandés. Les professeurs sanctionnent ceux qui essaient plutôt que de les récompenser et de les motiver. Le système d'éducation à la française crée des jeunes qui sont pétris par la peur de mal faire. Cette habitude cartésienne laisse peu de place aux écarts, à la créativité et à ceux qui n'entrent pas parfaitement dans la case.

En France, l'échec est trop souvent perçu comme anormal. Alors qu’il devrait servir de fondations aux prochaines tentatives. C’est cette peur est intimement liée à la honte face au regard des autres. Or, c'est grâce aux autres que l'on peut reprendre confiance en soi pour mieux repartir Le droit à l’échec est nécessaire ! Et pourtant peu d’entreprises en font un élément réellement constitutif de leur culture.

En marketing et communication : il faut rater pour réussir

Quand je vais chez de nouveaux clients, ils sont enthousiastes car ils sont décidés à changer ce qui ne fonctionne pas. Ils savent que le système actuel n’est pas viable, que leur stratégie marketing est nulle, que leur communication est inexistante et qu’à l’ère du numérique, la concurrence prend vite la place des territoires inoccupés. Ils me demandent alors de trouver LA solution et de leurs garantir des résultats. Ils ne me présentent que les success stories comme s’il n’y avait que cela et surtout ils me cachent les ratés.

Comme ils l’ont décidé, ils veulent de suite LA méthode pour augmenter leur visibilité, leur notoriété et donc le chiffre d’affaires

MAIS comment en communication, pourrait-on certifier que des clients ‘’froids’’, qui ne venaient plus depuis longtemps, vont revenir du jour au lendemain. On peut interviewer, analyser, créer mais il faut tenter. Il faut procéder par tentative, erreur et corriger. Il faut l’accepter.

Alors je préviens mes clients que je les guide, les forme et qu’ils doivent être acteur de leur transformation marketing. Et bien souvent, ils répondent : « Je vais essayer ».

PATATRA.

Une heure de travail pour s’entendre dire : « je vais essayer ». Cette personne s’offre la permission de ne pas réussir. Quoiqu’il arrive, elle pourra toujours prétendre qu’elle aura essayé.

Pour obtenir des résultats, il faut se dire « je vais faire » et accepter que cela peut ne pas réussir du premier coup. Ce droit à l’erreur paraît en effet indispensable dans un monde complexe qui promeut plus que jamais la prise d’initiative, voire la prise de risque. Ne pas donner le droit à l’erreur, c’est encourager un statu quo particulièrement dangereux dans un monde qui se transforme à grande vitesse et qui donne souvent raison aux stratégies d’innovation ou même de rupture. Le marketing doit traduire ce choix d’évoluer.

En tant que manager, la manière dont vous allez réagir aux échecs des uns et des autres va autoriser ou non la voie de l’expérimentation, de l’innovation. C’est bien vous qui guider vos équipes.

VOUS ! Dirigeants, directeurs marketing, responsable communication ! Vous pouvez décider d’agir et de repositionner votre entreprise.

Ensemble, déverrouillons la croissance en se focalisant sur l’humain.